jeudi 11 février 2016

Qu’elle est la valeur d’une chose que l’on trouve à foison ?



C’est la question que nous devrions tous nous poser, surtout quand il s’agit de l’avenir de nos rejetons…
Aujourd’hui, on nous dit que, pour ne pas être chômeur longue durée, il faut être le plus diplômés, hors certains qui ont BAC+8 connaissent la galère car il n’y a pas de postes pour eux, surtout aux salaires auxquels ils pourraient prétendre si l’économie de la France était bonne afin que leurs longues études soient remboursées et ne soient plus considérées comme « perte sèche ». Certains étudiants et/ou leurs familles s’endettent pour payer leurs études universitaires en espérant ainsi qu’une fois dans la vie active, ils pourront rembourser leurs prêts bancaires ; mais, ce que les banques ne leur disent pas, c’est, qu’avant de trouver un travail dans leur branche, ils devront patienter pour trouver le bon poste - à moins d’être pistonné (et là, que l’étudiant soit diplômé ou non, ait bien travaillé/étudié ou pas, est inutile car, pistonné, il sera choisi pour le poste que son piston lui garde).
Donc, l’étudiant endetté et non pistonné (et là, nous pouvons les compter à foison) n’a pas plus de possibilité de trouver, à sa sortie de l’université, un meilleur poste pouvant lui offrir une vie plus « facile que celle de ses parents » que le jeune qui serait sorti de l’école avec seulement un diplôme montrant qu’il a fait un apprentissage et qui, lui, trouve toujours un poste contrairement à l’étudiant surendetté et il sera parfois (même souvent) mieux rémunéré (car plus rare) que l’étudiant pistonné ayant trouvé un emploi à sa sortie de l’université…
Alors, cela vaut-il le coup d’encourager un jeune et/ou sa famille à s’endetter, quitte à ne pas pouvoir rembourser leurs prêts et appauvrir la dite-famille / le dit-jeune ? (la banque, elle, voudra récupérer l’argent prêté et se moquera bien que le jeune ait ou non trouvé le poste auquel ses études lui donnent droit, payé le salaire auquel il pourrait prétendre ; souvent, pour les plus chanceux d’entre eux, ils ne peuvent prétendre qu’à un poste payé parfois moins que le salaire minimum s’il est sous certains contrats proposés par Pole-Emploi qui encourage, en plus, les jeunes à travailler gratuitement pour, soi-disant, trouver un emploi plus facilement).

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