Suite aux différents scandales liés à l'élevage nombreux sont de plus en plus tentés de devenir végétarien quand, surtout, on leur promet qu'un régime strictement végétarien peut leur fournir une meilleure alimentation que celle à laquelle ils ont l'habitude. Et bien voyons ça un peu ensemble pour savoir si tous les besoins énergétiques et alimentaires sont remplis chez tous quand ceux-ci abandonnent volontairement certains types d'aliments...
Pour éviter toute polémique (car je suis une carnivore invétérée et le resterai), utilisons le site de l'Association Végétarienne de France qui enseigne à tous végétariens et futurs végétariens à équilibrer leur repas afin de fournir à l'organisme tout ce dont il a besoin.
A la visite du site, nous comprenons pourquoi nombreux visiteurs vont devenir végétariens... mais ont-ils raison ? n'y a-t-il réellement aucune anomalie alimentaire dans ce qui y est proposé ?
Prenons par exemple le cas du fer (qui se trouve principalement dans le sang des animaux : humm !! c'est succulent, la viande saignante). Il faut pour un individu moyen (n'allaitant pas, n'étant pas en période de croissance, ne faisant pas d'efforts physique intenses, etc.) un apport de fer (on va faire une moyenne entre hommes et femmes) d'env. 18 mg/j, sinon il y a risque d'anémie due à une carence en fer plus ou moins importante dont les causes sont listées sur de nombreux sites médicaux et que je rappelle ici :
- un manque de fer dans l’alimentation (ex. : régime végétarien mal équilibré);
- une faible biodisponibilité du fer (ex. : excès de thé, supplément de calcium);
- une absorption réduite du fer à cause d'une intolérance au gluten, d'une maladie inflammatoire de l’intestin, d'une résection intestinale, etc.;
- des pertes sanguines abondantes (accouchement, menstruations);
- une augmentation des besoins en fer (grossesse, allaitement, croissance).
Source : passeportsanté.net
Mais ajouter trop de fer à son alimentation peut être aussi très dangereux (or l'Association végétarienne de France affirme à ses participantes qu'il faut qu'elles mangent plus de 30 mg/j (soit quasi le double du besoin en fer journalier ???)).
De plus, il y a 2 types de fer dont notre organisme a besoin... Le fer hémique (qui provient de la viande) et le fer non-hémique (qui provient des végétaux)... ce qui ne peut que nous laisser pantois quand nous lisons que l'Association Végétarienne de France qualifie de "dangereux" le fer hémique ???
Ceci dit en passant, s'il y a 2 types de fer c'est qu'il y a une raison... en digérant plus rapidement l'un que l'autre et en pouvant le stocker en partie, cela permet à notre organisme une meilleure gestion dans son utilisation du fer disponible dans notre organisme. Aucun des deux ne peut, scientifiquement parlant, remplacer l'autre à moins de manger toute la journée, avec tous les risques que cela entraîne... est-ce ce que préconisent les végétariens quand ils croient pouvoir remplacer le fer hémique par le fer non-hémique ? oui, car comment savoir qu'à une Heure HS du jour J l'organisme a subitement besoin de X mg de fer supplémentaire, besoin supplémentaire causé par, par exemple, une intensification temporaire et extraordinaire (qui n'arrive même pas 2 fois dans une vie) d'une activité physique ? et comment lui répondre à ce besoin quand les réserves sont vides ???
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