mardi 31 mars 2015

E-cigarette et la législation en vigueur...

Pour rappel :

Il est interdit de "vapoter" dans les lieux publics comme nous le confirme Me Virginie Langlet dans son article paru sur le site juritravail.com en date du 27 juin 2013 et accessible sous le lien suivant :


Oui, certains d'entre nous semblent l'avoir oublié et vapotent dans les transports en commun, ou dans les gares, ou dans les aéroports hors des zones fumeurs, sans forcément se soucier de la gêne que cela peut occasionner auprès de leurs voisins (odeurs, méconnaissances actuelles sur les risques encourus par l'entourage des vapoteurs et pour le vapoteur car l'e-cigarette est encore trop récente sur le marché, etc.)...

lundi 30 mars 2015

"Stratégie pour un tourisme français leader mondial"

 
Texte complet disponible sous le lien suivant :


Oui, contrairement aux autres journaux nous n'allons pas aborder aujourd'hui le résultat des élections d'hier ainsi que le déroulement des 2 tours : il me faut un peu plus qu'une nuit pour élaborer l'article... Nous allons voir aujourd'hui, d'un peu plus près, ce que nous propose le gouvernement pour augmenter les parts de marché aux entreprises françaises dont l'activité principale est liée au tourisme. Oui, nous, qui aimons la France sans qu'on ait besoin de nous le dire et sans que nous ayons besoin de le décliner sous toutes ces formes parce que notre amour se voit et s'entend dans notre façon de parler de notre pays (bon, c'est vrai, à l'heure actuelle est prise plus l'habitude de râler contre les bêtises programmées que de montrer notre amour de la France au monde en lui montrant toutes les beautés que notre pays recèle naturellement), nous ne pouvons que veiller à ce que tous nos contemporains étrangers ou non partagent cet amour pour un si beau pays et décident de préférer, à cause de leurs visites de notre pays, le "made in France" à toute autre fabrication ;)... Nous attendons donc beaucoup de cette stratégie. Va-t-elle répondre à notre désir et développer non seulement le secteur du tourisme mais avoir aussi des retombées commerciales sur notre industrie et nos entreprises de service ? Et bien, regardons ça ensemble !

On nous parle d'un programme basé sur 30 points... peut-être ai-je un problème optique, parce que des points je n'en ai à peine compté que la moitié... où est l'autre moitié ??? bon, pas sur la page internet, mais sur le document pdf téléchargeable à partir de la dite-page... ils auraient pu prévenir... donc, si vous voulez éviter de lire 2 fois la même chose, le document pdf est accessible directement sous le lien suivant :


parmi ces 18 pages, il y a beaucoup de blanc et 2 discours... nous, comme ce sont les mesures qui nous intéressent et non la publicité pour les dites-mesures, nous n'avons donc que 3 pages à lire ;)... de la page 4 à la page 7...

Après lecture de ces 30 points nous constatons d'abord que la majorité des points concernent l'aéroport Charles-de-Gaulle et son rattachement à Paris (comme si tous les touristes atterrissaient à Roissy)... Nous sommes étonnés aussi que ces mesures concernent principalement la délivrance de visas, comme si tous les touristes ne provenaient que des pays hors France et hors Union Européenne ;)... Personnellement, dans ces 30 points, je ne vois aucune mesure qui permettra au tourisme en France de se développer plus car il y a beaucoup trop de flou comme l'annonce de la mise en place d'un diplôme supplémentaire pour l'hôtellerie (comme si l'Education Nationale était apte à enseigner un métier à des étudiants), comme l'élaboration d'un "volet tourisme" (comment le gouvernement le définit-il ? quel est-il ? On ne sait pas ;)...) et risible (jaune car cela va augmenter les frais de fonctionnement de l'administration française) quand nous lisons, par exemple : "sera mis en place un Conseil de la promotion du tourisme. Il sera chargé de définir, en concertation avec les acteurs concernés, un Plan tourisme pour 2020. Une conférence annuelle du tourisme sera organisée."

Si nous voulons que les touristes viennent en France, il faut leur donner l'envie de venir. Or, dans ces 30 points, comment prévoit-on de promouvoir la France, de promouvoir le "made in France" ? De plus, ces points ne concernent principalement que la ville de Paris ! comme si la France n'était que Paris !! On pense bien, un petit peu, à élargir le champ d'action de ces 30 points à quelques villes françaises importantes... mais nous savons tous ce que cela signifie ;)... encore un pseudo-développement à plusieurs vitesses car avec de telles mesures, qui se révèlent coûteuses pour nos porte-monnaies, nous ne pouvons que douter de la réussite du projet à développer ce secteur économique !

Bref, nous assistons, là encore, à du brassage de vent ou à ce que nombreux qualifient de "gabegie habituelle" car ça nous coûtera cher et ne nous rapportera absolument rien, à nous, l'ensemble des Français, contrairement à ce que cela pourra rapporter à quelques Parisiens... donc, à eux, de financer cette stratégie-là - justement, leur maire est issue du même parti politique que le gouvernement qui a préparé cette pseudo-stratégie ;)...

dimanche 29 mars 2015

Conseil des Ministres : son utilité ?

Avant tout :

merci de ne pas oublier d'aller voter !

Liberté Egalité Fraternité vous conseille de voter pour le candidat qui vous semble être le plus intelligent et le plus compétent (quel que soit son parcours politique et son parti) et non pas de vouloir montrer, par votre vote, votre colère ou votre sympathie à un et/ou des partis politiques. Montrez que vous êtes bien plus intelligents que nos dirigeants et la majorité de nos représentants et que vous savez mettre des colères ponctuelles de côté quand le bien de notre pays et de nos avenirs personnels sont en jeu. Ne prenez pas exemple chez ceux qui souhaitent transformer le dialogue politique en disputes puériles de cours de récréation de maternelle ! Après, quand les politiciens s'apercevront que les Français refusent d'être gouvernés par des ânes arrivistes qui ne pensent qu'à leurs deniers personnels plutôt qu'au bien de notre nation, les choses iront mieux pour le commun des mortels. Reste ensuite à savoir combien de baffes ils auront besoin avant de comprendre ;)... mais là, est un problème strictement interne que doivent résoudre toutes les organisations politiques désireuses d'être présentes dans nos institutions nationales et/ou européennes ;)... et non, ce n'est pas aux Français de s'adapter aux incompétents ;), c'est aux partis de nous proposer des gens compétents ;)...

Après ce petit paragraphe, mettons-nous au travail pour comprendre à quoi peut servir ce conseil des Ministres qui coûte très cher à nos porte-monnaie (salaires des personnes présentes, transport aller-retour Elysée - Ministère (?), service d'ordre et de protection, frais d'assurance, électricité, outils de travail (comme les frais des portables, papiers, encre, téléphones fixes, lignes internet, boissons et certainement aussi le "p'tit croissant du matin" ;)), occupation du local, entretien du dit local, préparation de la réunion (surtout quand elle se fait autour d'une table dressée par un des meilleurs cuisiniers parisiens dont le salaire est proportionnel à sa renommée et nécessitant, en plus de denrées coûteuses que le Français moyen ne peut s'offrir de façon hebdomadaire alors qu'il le paye à nos dirigeants, plus d'un serveur et d'un maître d'hôtel pour le servir), etc.). Peut-on donc affirmer que l'argent des Français est bien utilisé dans cette habitude hebdomadaire qui date de la création de notre Constitution ?

A la lecture de tous les compte-rendus des différents conseils des Ministres que vous pouvez retrouver sous le lien officiel suivant (site de Matignon dédié au fonctionnement et à l'actualité du gouvernement français) :


nous apprenons, non seulement comment ils se déroulent, mais aussi comment le gouvernement les définit et les utilise... et là, nous ne pouvons qu'être très surpris (hélas, pas dans le bon sens du terme !!!).

Commençons par les "projets de loi" qui devraient être la chose la plus importante quand elle n'est pas unique des dits-conseils vu qu'ils vont décider de l'avenir de tout un pays et de tout un peuple... Qu'apprenons-nous à leurs lectures ? Qu'il ne s'agit là que d'une communication banale, que la décision est déjà prise avant toute discussion, que les consultants n'ont pas été consultés et n'ont fait figure que de figurants assemblés autour d'une table, soi-disant, de discussion... Quelle valeur / connaissance ajoutée ont montré tous nos ministres ou leurs représentants assemblés ? Aucune, vue que la décision est déjà prise avant même le conseil des Ministres ! comme si la France était dirigée actuellement par un dictateur ?!???

Continuons avec ce que le rédacteur des compte-rendus (qu'il devrait nommer non pas "compte-rendu" mais "résumé") nomme "Communication" - il pourrait y mettre tout ;)... et là, nous nous apercevons qu'il s'agit d'auto-satisfaction permanente où différents ministres annoncent que tout va bien et que les choses iront toujours de mieux en mieux. Bref, ces communications n'ouvrent aucun dialogue pertinent permettant de résoudre, la fois prochaine, les problèmes de la France ! surtout quand ces "Communications" n'ont pas de suivi du gouvernement...

Passons à la dernière partie : "Nomination"... là aussi, pourquoi présenter la nomination d'un tel ou d'un autre, inconnu certainement des autres ministres et du ministre concerné, quand on ne leur demande pas leur avis ??? Qu'est-ce que cela apporte au ministre de l'économie etc. de savoir que X est nommé Préfet dans tel département qui se trouve dans telle région ;) mdrrr ??? Qu'est-ce que cela apporte au ministre de l'agriculture de savoir que X est nommé Ambassadeur de France dans tel pays ??? Qu'est-ce que cela apporte au ministre de la justice de savoir que X est nommé Inspecteur d'Académie ??? Oui, à quoi ça sert à tous les ministres de savoir que Tartanpion est nommé à tel ou tel poste ? Rien ; ça ne les empêchera pas de dormir...

A la lecture des compte-rendus des conseils des Ministres nous nous apercevons que cela coûterait beaucoup moins cher aux caisses de l'Etat si, au lieu de rassembler tout le gouvernement pour ces conseils, on leur expédiait différents courriels pour les tenir informer de ce qu'il se passe dans les autres ministères... ou encore mieux et encore moins couteux : on leur communique l'adresse des sites des ministères et à leur charge de se tenir au courant de ce que font leurs condisciples !! Ils ne doivent quand-même pas être si stupides qu'ils ignorent comment cliquer sur un lien ou de s'inscrire à une Newsletter, non ?

Pour information, et tel que cela est expliqué rapidement dans la Constitution (parce que le rédacteur de la dite-Constitution devait estimer que la langue française resterait une langue compréhensible pour tous les acteurs de nos institutions), un conseil des Ministres - on va leur résumer cela, peut-être comprendront-ils mieux ;) - est l'occasion de nommer les problèmes nationaux et de trouver ensemble une solution satisfaisante pour le bien de la France. Un conseil des Ministres, comme l'indique son nom, est une assemblée dans laquelle le Président de la République française demande un ou des conseils à tous ses ministres rassemblés. Après ce(s) conseil(s) le Président de la République française définit la route commune à suivre... c'est pour cela que c'est lui qui doit établir l'ordre du jour ;)... est-ce plus compréhensible maintenant ou faut-il répéter à nouveau car après 3 ans de pratique précédés de 2 septennats de François Mitterand + siège de Matignon de quelques années par Mr Jospin, le PS semble toujours ne pas avoir compris le rôle d'un Conseil des Ministres !!! ils ont la tête très dure, hein ;)... à leur décharge, en 1958 le mot d'ordre dans le PS était de voter "contre" la Constitution de la Ve République ;)... alors, ils n'ont jamais dû bien la lire et chercher à bien la comprendre ;)...

samedi 28 mars 2015

25 mars 2015 : Conseil des Ministres

Le compte-rendu officiel complet du Conseil des Ministres qui s'est tenu le mercredi 25 mars 2015 à l'Elysée est accessible sous le lien suivant :






Alors que nous savons TOUS (sauf ceux qui bénéficient des apports financiers générés par la construction des centrales et la vente d'énergie nucléaire, c'est-à-dire : une toute petite minorité d'individus) qu'il faut abandonner l'énergie nucléaire parce que "TROP DANGEREUX" et pour l'Environnement et pour l'Homme (aucun scientifique ne peut prévoir, par exemple, l'évolution d'un sol sur plus de 24 h, sauf les scientifiques nuls qui veulent nous faire croire, par exemple, qu'un nuage de particules s'échappant des usines de charbon de la Ruhr se retrouve dans le ciel de Paris comme ça, par miracle certainement ;) mdrrr !!! de quoi faire éclater de rire tous ceux qui sont déjà allés dans la Ruhr et qui fréquentent régulièrement les sites météo pour se renseigner sur les courants d'air dominants ;) mdrrr !!), nous allons encourager, avec cet accord, un développement et de son utilisation et de sa fabrication !!! Et le PS prétend œuvrer plus pour l'écologie que tous les autres Français et groupes politiques parce qu'ils sont alliés à un pseudo parti politique qui ne fait absolument rien pour protéger la Nature et tout pour nous prendre encore plus d'argent dans notre porte-monnaie sous le fallacieux prétexte de la protection de l'environnement (cf les poubelles à puce qu'ils veulent nous obliger à adopter afin de faire payer non pas les pollueurs mais le Français) !!

Questions : combien sont payés les législateurs qui votent de telles choses par tous ces lobbyistes pro-nucléaires ??? et combien reçoit le gouvernement français pour les autoriser à mettre nos vies en danger ??? La vie d'un Ukrainien vaut-elle donc moins chère que la vie d'un lobbyiste français / européen qui ne sera pas plus protégée quand la centrale montrera des signes de fatigue (cf. Tchernobyl... mais c'est vrai que d'après ces mêmes scientifiques le nuage radioactif n'a jamais franchi nos frontières ;)... et toutes nos centrales en France sont indestructibles et bien entretenues ;)... là aussi ils tentent de nous faire croire vraiment n'importe quoi...).



Bien, pas bien pour ce secteur de la pêche français ? Juste ou injuste pour les différents acteurs, bénéficiant ou pas de ces dispositions ? ceux qui payent vont affirmer : NON ; ceux qui n'ont pas à payer vont affirmer : OUI ou peut-être ;)... quant à moi qui rédige cet article, j'habite bien trop loin pour discuter au quotidien avec tous les acteurs (plus ou moins satisfaits par une telle mesure)...



Texte complet sous le lien suivant :

Quand des politiciens nous promettent des simplifications de procédure, nous, simples citoyens, nous ne pouvons que commencer à nous inquiéter et à nous demander combien ces simplifications vont encore augmenter le prix de nos impôts et/ou quelle catastrophe cette nouvelle simplification va encore générer dans l'économie nationale, le secteur touché par ces "simplifications"... surtout quand il s'agit d'une ordonnance ;)...
Ceci dit : un secteur économique qui représente 7% du PIB n'est pas "important" dans le sens qu'il rapporte beaucoup d'argent aux Français, mais il est vrai qu'il est appelé à "grandir", selon les estimations et la logique tirées de l'actualité économique...

Pour commencer nous ne pouvons que nous inquiéter quand nous lisons "les mises aux normes obligatoires pourront ainsi être effectuées dans un délai de 6 ans, même lorsque les textes prévoient des délais plus contraignants", surtout quand nous savons pertinemment que ce nouveau délai sera rallongé au fil des ans parce que personne ne voudra prendre les mesures drastiques visant à faire respecter ce nouveau délai ;)...
Quant aux chèques-vacances... là, nous ne pouvons que rire car ils obligent "parfois" (allons-nous le signaler gentiment) l'utilisateur a payé plus cher une prestation car nous savons tous que ceux qui sont rémunérés avec les dits-chèques adaptent le prix de leur prestation au montant du chèque et s'arrangent très souvent pour que les bénéficiaires des dits-chèques doivent ajouter encore entre quelques €uro (en début de saison) à quelques centaines d'Euro (en fin de saison) au montant de leur facture, quitte à augmenter leurs tarifs aussi pour ceux qui ne bénéficient pas de ces chèques... Nous ne pouvons alors que nous poser la question suivante :

L'Etat français a-t-il donc autant les moyens que ça pour payer les vacances à tous les Français ?

Si le gouvernement en a autant les moyens, pourquoi ne pas en faire profiter TOUS LES FRANCAIS en baissant, par exemple, le montant de la TVA sur TOUS les produits ? au lieu d'en faire profiter qu'une minorité de la population qui ne va pas forcément faire travailler le secteur du tourisme français... ainsi nous pourrons vraiment tous partir en vacances ;)...

Au sujet du projet pour accroître les revenus issus de ce secteur économique, le gouvernement nous invite à prendre connaissance de leur stratégie :

Pour accéder directement à la page concernée cliquez sur le lien suivant :


          Nota : Liberté Egalité Fraternité reviendra sur cette "stratégie" plus tard...


Texte complet sous le lien suivant :

Il s'agit là d'une communication que ceux qui vont sur le site du Parlement européen connaissent déjà et dont nous avons abordé le premier point en début de cet article. Liberté Egalité Fraternité ne va donc pas répéter... toutefois nous ne pouvons que constater que nos élus européens (d'après ce rapport) sont à majorité pro-nucléaires en dépit de sa dangerosité, en dépit d'un manque total de connaissances quant à sauvegarder nos vies quand les problèmes arrivent (vieillissement des centrales, par exemple, dont les scientifiques rallongent les durées de vie non pas parce qu'elles sont fiables et bien entretenues, ce que nous savons tous être faux, mais parce que leur démantèlement est bien trop coûteux et trop long ; autre exemple : gestion des déchets qu'en attendant nous enterrons en oubliant que l'histoire de la planète Terre nous a appris que nos sols changent au fil des siècles... alors qu'arrivera-t-il à nos descendants du siècle prochain qui se retrouveront à proximité de ces décharges ?? qu'arrivera-t-il, tout à l'heure, aux différentes populations si le sol, après plusieurs siècles de stabilité, se met soudain tant à trembler que les dits-déchets sont libérés de leur pseudo-prison ???)



Texte complet sous le lien suivant :

Autre "communication"... basée sur des rapports dont nous savons déjà être le reflet exact de l'économie française mdrrr... alors qu'y rajoute notre ministre ;) ? et bien, lisez vous-même ainsi vous allez apprendre, par exemple, que les perspectives économiques s'améliorent en France, faute que la situation, quant à elle, se dégrade ;)... que les taux d'intérêts, même s'ils sont dictés par la Banque Européenne, ne sont pas suivis par nos banques françaises... que la baisse du prix du pétrole de 35% révèle une hausse de prix à la pompe sur tout le territoire national... et que tout ceci conjugué est favorable à l'économie nationale ;)... bref, voilà de l'autosatisfaction basée sur des fausses conclusions dont on a nourri le citoyen français toutes ces dernières semaines, en omettant, par exemple, la hausse permanente du nombre de chômeurs et la baisse tout aussi permanente de création et du maintien du nombre d'emploi... tout comme cette hausse générale et habituelle des prix du 1er janvier 2015... A part ça, oui, tout va très bien dans le meilleur des mondes ;)...


Texte complet sous le lien suivant :

De beaux mots... mais comment comptent-ils s'y prendre pour les fameuses et gênantes "zones blanches" ;), qui doivent rester les priorités nationales question d'accès au monde numérique ? C'est facile de dire : "nous allons faire ci", "nous allons faire ça"... mais, techniquement, comment vont-ils s'y prendre pour, par exemple, ceux qui sont un peu trop âgés pour se mettre au numérique ou pour ceux qui n'y ont pas accès parce qu'ils habitent dans une "zone blanche" ??? et les 3,3 milliards d'Euro, où vont-ils les trouver quand on sait que les comptes de la France sont déficitaires et qu'il y a des secteurs beaucoup plus urgents à aider que le numérique qui ne promet pas d'épargne possible sur le long terme ? Est-ce encore un emprunt qui va augmenter la dette publique française, comme si nous n'étions pas assez endettés comme ça ??



Hein ??? que ça ???? mdrrr !!! attention, la semaine prochaine on risque d'en avoir le double de d'habitude ;) mdrrr !!

vendredi 27 mars 2015

France : Communiqué de presse de la secrétaire d'État Carole Delga


... hmmm... ça a l'air que pour les salariés, cela ne change rien... par contre, pour les entreprises, cela va entraîner des coûts supplémentaires... en période de crise économique est-ce le moment de "taxer" encore plus ceux qui créent du travail alors qu'ils doivent déjà se battre pour que le "Made in France" soit compétitif sur le marché national et international ???

jeudi 26 mars 2015

France : Cession d'entreprise

La dépêche ci-dessous indique qu'il est maintenant interdit aux entreprises de moins de 250 salariés de céder quelques parts de la dite-société sans en informer ses salariés au préalable qui pourront s'en porter alors acquéreurs...


Dans certaines entreprises des parts sont "vendues" (plus ou moins "données") à certains employés pour leur facilité l'accès à un poste de direction... cette "possibilité" est devenue maintenant obsolète... Est-ce un bien pour créer de la croissance économique ??? Les avis peuvent être partagés... d'un côté cela permet maintenant à tous les employés de l'entreprise de devenir "propriétaires", selon son nombre de parts détenus, de son outil de travail (soit : de l'entreprise dans laquelle il travaille) et de pouvoir ainsi protéger la pérennité de son emploi, d'un autre côté cela favorise plus ceux qui ont déjà des capitaux au lieu de compétences professionnelles... en tout cas, les syndicalistes d'extrême-gauche, à cause de cette loi, vont avoir accès à la direction des entreprises et quand nous savons dans quel état ils mettent les entreprises dans lesquelles ils sont majoritaires (elles deviennent toutes dangereusement déficitaires !!), nous ne pouvons qu'affirmer que cette loi est dangereuse pour NOTRE économie, NOTRE nation et pour tous ceux qui refusent de se syndiquer pour garder leurs liberté d'action, de penser et d'expression ! Nous ne pouvons donc que nous poser la question suivante : est-ce un bien pour le développement des entreprises ?

jeudi 19 mars 2015

France : Collège : mieux apprendre pour mieux réussir

Je vous invite à lire les mesures que veut prendre le Ministère de l'Education nationale, accessibles sous le lien suivant :


Cela mérite le Pompon de l'école des Cancres !

D'abord nous apprenons que les parents qui se plaignent des rythmes scolaires vont, à nouveau, avoir toutes les raisons de râler encore plus fort : en effet, pour atteindre de tels objectifs il faudra augmenter le temps de présence au collège... et cela dès la 6e (3 h/semaine consacrée à apprendre à nos jeunes ado qu'ils sont maintenant au collège et plus à l'école primaire - les pauvres, ils ne s'en aperçoivent pas ;) ??? les prend-elle pour plus idiots qu'elle ?)... bientôt nos ado seront au collège plus longtemps que leurs parents au travail...

Il faudra aussi augmenter de toute urgence le nombre de professeurs... en effet, un groupe de 3 professeurs qui s'occuperont d'un groupe de travail d'une dizaine d'élèves ne pourra pas s'occuper, en plus, de la vingtaine d'élèves multipliée par trois qui vont devoir attendre en faisant quoi ??? en perdant leur temps ?

Il faudra aussi augmenter de façon spectaculaire les enveloppes dédiées à l'Education nationale : oui, cette ministre, qui a certainement fréquenté l'école des cancres à la lecture de toutes ses décisions stupides, où pense-t-elle que les collèges vont pouvoir trouver toutes les sommes nécessaires pour équiper toutes leurs salles de classe de matériel informatique suffisant pour permettre à tous les élèves d'y avoir accès ??? de plus, comment veut-elle faire avec les parents qui n'y connaissent absolument rien en informatique ou qui, pour des raisons techniques ou financières, n'ont pas un accès permanent à la toile afin d'accéder au livret numérique de leurs enfants ??? A-t-elle décidé de faire fournir à tous ses parents des ordinateurs par l'Etat ? et pour les parents/collèges qui sont en zone blanche, a-t-elle décidé de s'attaquer au gouvernement pour qu'il oblige la société qui gère le cablage internet de supprimer toutes ces zones blanches avant la rentrée scolaire prochaine ??? Wow, nous allons assister là non seulement à un miracle technologique mais aussi à un remake du miracle de la multiplication des pains...

Nous ne pouvons malheureusement pas relever toutes les impossibilités listées dans cette proposition de réforme ; réforme qui montre à tous les Français qui ont le temps de la lire, qu'elle a été faite sans la moindre réflexion préalable...

En conclusion, voici une nouvelle ânerie signée par la Ministre de l'Education Nationale. Et nous, nous ne pouvons que compatir aux malheurs de nos écoliers/collégiens/lycéens/Universitaires, à tous les parents, à tous les membres du corps enseignant et espérer que cette réforme ne soit jamais mise en place !!!

mercredi 18 mars 2015

La BCE et les banques françaises nationales...

Quand quelque chose ne va pas, les responsables politiques, économiques, financiers, industriels, agricoles, nous affirment que c'est la faute à l'Union Européenne...

Voici un exemple comme quoi il s'agit d'une mesure d'ordre nationale et non européenne... pourtant votre banquier va vous affirmer que le prêt demandé ne peut pas vous être accordé à cause de l'Union Européenne...

Source : Intervention de Benoît Cœuré, membre du directoire de la BCE,
à la conférence organisée par l’Association des Journalistes Économiques e Financiers (AJEF),
Paris, le 12 mars 2015
document Présentation, page 11

Alors que nous, humbles Français, n'apercevons pas cette volonté d'assouplissement européenne... trop souvent, la seule solution que nous avons pour bénéficier de ces baisses est carrément de changer de banque, de demander un nouvel emprunt pour rembourser le précédant car le banquier, après avoir traîné des pieds pour accorder un prêt, va refuser catégoriquement de rediscuter du taux à la baisse... Ce qui est étrange aussi est que la Banque de France estime dans son dernier rapport que les banques continuent à prêter plus alors qu'ils sont nombreux les professionnels à se plaindre qu'il est de plus en plus difficile pour que leurs clients obtiennent un prêt ?!?!?!?!?!???
• La baisse des taux d’intérêt des prêts nouveaux à l’habitat à long terme et à taux fixe se poursuit (2,56 % en janvier, après 2,61 % en décembre) dans un contexte de hausse de la production (11,5 milliards d’euros, après 10,8 milliards).
• Les taux d’intérêt des crédits à la consommation augmentent très légèrement (5,16 %, après 5,13 %), ainsi que la production de nouveaux crédits (3,8 milliards d’euros, après 3,6 milliards)
Source : Banque de France

serait-ce encore un rapport qui ne reflèterait pas la réalité quotidienne en France ??? ou bien y aurait-il, en France, une réalité financière très différente dépendante de la région dans laquelle nous vivons ???

mardi 17 mars 2015

Cour des comptes : Le recours par l’État aux conseils extérieurs

Rapport en ligne accessible à partir du lien suivant :
Format : pdf

Le 12 mars 2015 la Cour des comptes a enfin mis en ligne ce rapport dans lequel la pertinence des prestations externes à l'administration a été "épluchée"... la conclusion est digne de la gabegie habituelle dispensée par le gouvernement : il demande des conseils que nos impôts payent mais il n'en tient aucun compte...

Voilà un court résumé tiré du dit-rapport :

La Cour des compte a examiné à la demande de la commission des finances du Sénat, les conditions dans lesquelles l'Etat a recours à des conseils extérieurs [entendu au sens du présent rapport comme des services d'accompagnement ou le conseil à l'administration et non comme sous-traitance], c'est-à-dire les personnes qu'elles soient privées ou publiques, délivrant des prestations intellectuelles dans lesquelles la part de "conseil" est supérieure à celle de "service".

Si le recours à des conseils extérieurs ne constitue pas en lui-même un enjeu majeur de maîtrise des finances publiques, il révèle d'autres enjeux, plus qualificatifs et d'ordre stratégique, en matière de gestion des moyens de l'Etat, de définition et de mise en œuvre de ses politiques.

Malgré leur caractère stratégique, les dépenses de conseil extérieur ne font pas l'objet d'un suivi particulier, ce qui rend leur estimation délicate.

L'absence d'outils comptables satisfaisants et le défaut de pilotage centralisé au sein des ministères n'ont pas permis à la Cour de chiffrer de manière totalement exhaustive les prestations de conseil engagées par les administrations de l'Etat.
En effet, malgré leur caractère stratégique, les dépenses de conseil extérieur ne font pas l'objet d'un suivi étroit de la part des secrétaires généraux, des responsables de programme et des contrôleurs bugétaires et comptables ministériels, le plus souvent faute d'outils ou de procédures adaptés.

Ces dépenses sont d'une ampleur relativement limitée mais inégalement réparties entre les ministères et assez largement concentrées sur un nombre restreint de prestataires.

Les données transmises par les ministères, dont il est possible de considérer qu'elles donnent une image relativement fidèle des masses financières en jeu, conduisent à estimer les dépenses de conseil extérieur à au moins 150 M€ en moyenne par an entre 2011 et 2013. elles concernent un large champ d'intervention, souvent sur des fonctions stratégiques - voire régaliennes - de l'Etat, telles que les réformes d'organisation, les évaluations de politiques publiques ou de la défense de ses intérêts juridiques et financiers. elles concernent en effet l'aide à la décision, l'accompagnement des projets, l'expertise, l'influence et la gestion des ressources humaines.

Ces dépenses, inégalement réparties entres les différents départements ministériels, sont relativement concentrées sur un nombre limité de prestataires, les dix premiers cabinets de conseil représentant plus de 40% du volume total de facturation entre 2011 et 2013.

Répondant à des besoins multiples aux justifications inégalement pertinentes, le recours à des conseils extérieurs procède, en l'absence de réflexion préalable sur son opportunité et de doctrine transversale, d'une logique de recours au "cas par cas".

Il est justifié, lorsque l'administration ne dispose pas de compétences ou des informations utiles en son sein, mais il peut être, dans certains cas, plus contestable.

Le recours à des conseils extérieurs peut ainsi révéler ou entraîner la perte de certaines compétences internes et utiles à l'Etat, comme la Cour a pu le constater, notamment, dans le domaine du droit des contrats publics, de la rédaction de textes réglementaires ou de la gestion du patrimoine immobilier.

Plus contestable encore est l'utilisation des consultants comme cautions techniques des décisions d l'administration, parfois en doublons avec des avis internes, avec pour objectif ou conséquence une dilution des responsabilité des décideurs publics.

L'administration ne mobilise pas suffisamment, faute d'outils adaptés, les nombreuses compétences dont elle dispose en son sein.

L'arbitrage entre le recours à des compétences internes ou externes est trop rarement exercé. De même, la question de la complémentarité du conseil extérieur et de l'administration n'est pas nécessairement traitée par les commanditaires. Dans certains cas, la décision de recourir à des prestations répond à des motifs "capacitaires", pour pallier le manque d'effectif qualifié ou les rigidités qui s'attachent au recrutement d'agents contractuels présentant un profil spécifique. Elle répond dès lors à une logique de sous-traitance plus que d'accompagnement. Dans de tels cas, l'administration doit impérativement se prémunir contre tout risque de requalification de ces interventions en prêt de main d’œuvre illicite.
La disponibilité de compétences internes, notamment dans les corps de contrôle et d'inspection de l'Etat, n'est pas systématiquement prise en compte au moment de la décision de recourir à des prestataires. Sans négliger les spécificités de ces ressources internes qui ne les rendent pas toujours substituables à des conseils extérieurs, la Cour a relevé des exemples probants de missions de conseil interne menées par des agents de l'Etat ou ses opérateurs, conjointement ou non avec des consultants. Une mobilisation plus importante de ces compétences internes requiert la mise en place d'outils permettant d'identifier et de recenser les expertises disponibles au sein des services de l'Etat et d'en comparer la performance, notamment en termes de coût, avec l'intervention d'un prestataire extérieur.

Malgré le caractère à la fois particulier et sensible des prestations de conseil, l'administration n'a pas développé de savoir-faire spécifique en matière d'achat de prestations intellectuelles.

Alors même que l'administration fait appel de longue date à des conseils extérieurs, l'achat de ce genre particulier de prestations manque encore de professionnalisme.
En dépit de l'existence des responsables ministériels des achats et de la création en 2009 du service des achats de l'Etat, la fonction achat, éclatée entre de multiples services prescripteurs, n'est pas suffisamment structurée au niveau ministériel et au niveau interministériel, ce qui ne favorise pas la programmation des besoins et leur mutualisation.

En dehors des cas de non-respect des obligations de publicité et de mise en concurrence relevés par la Cour, le droit de la commande publique n'est pas toujours utilisé à bon escient eu égard à la spécificité des services achetés. Les marchés à bons de commande, fréquemment utilisés car ils permettent d'alléger les procédures, ne sont pas toujours adaptés pour des prestations nécessitant du "sur mesure" et présentent des risques de dérive budgétaire. Les solutions juridiques qui permettent d'échanger avec les candidats potentiels pour mieux définir le besoin de l'administration devraient être plus largement exploitées afin de permettre une meilleure adéquation des offres aux besoins.

Il existe des marges d'efficience non négligeables, dans la définition du besoin et dans la tarification des prestations.

Si les conditions économiques dans lesquelles l'Etat recourt à des prestations de conseil se révèlent dans l'ensemble satisfaisantes, notamment au regard des clients du secteur privé, leurs modalités d'achat mériteraient d'être mieux encadrées. Malgré l'existence de bonnes pratiques relevées par la Cour, la définition préalable des besoins de l'administration demeure en règle générale incomplète et se traduit par une description imprécise, dans les cahiers des charges, de la prestations attendue, de ses objectifs et de ses indicateurs de résultat.
L'analyse des conditions tarifaires d'une sélection d'opérations n'a pas montré de défaillance majeure dans la maîtrise de la tarification des prestations. Toutefois, l'utilisation intensive par l'administration d'instruments contractuels tels que les marchés à bons de commande sans minimum ni maximum ou, dans le domaine de la communication, des marchés dits "boite à outils", fait peser un risque de non-maîtrise de la dépense finale. De même, la complexité des modes de tarification, en particulier le recours de plus en plus fréquent aux "unités d’œuvre", si elle n'a pas conduit à une dérive avérée des coûts unitaires, la quasi-absence d'utilisation des tarifications à la performance a sans doute privé l'Etat d'un levier de pilotage opérationnel et financier des interventions des consultants.

Des marges de progrès existent également pour sensibiliser à la fois les prestataires et les commanditaires aux questions de déontologie et de prévention des conflits d'intérêts.

Les dispositions législatives et réglementaires permettant de prévenir les conflits d'intérêts mériteraient d'être renforcées. Les risques déontologiques liés à l'intervention de conseils extérieurs peuvent prendre deux formes : d'une part, la participation d'anciens agents du secteur public à des missions dans leurs anciennes administrations ; d'autre part, l'assistance apportée par des conseils concomitamment à l'Etat et à des parties en négociation ou en relation contractuelle avec ce dernier.

S'il existe des "chartes de déontologie", sans véritable force juridique, établies par quelques rares administrations, elles ne comportent aucune disposition permettant d'encadrer les relatins des services avec les fournisseurs. Ainsi, à l'exception des avis rendus, de manière non systématique, par la commission de déontologie, il n'existe aucune référence commune à l'ensemble des administrations en matière d'encadrement des départs d'agents publics dans le secteur privé et, en particulier, dans les métier du conseil. La portée des avis de la commission pâtit de l'impossibilité d'en vérifier le respect ultérieur et d'en faire assurer la bonne application. Le projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires devrait apporter, s'il était adopté, des renforcements bienvenus.

S'agissant des conflits d'intérêts impliquant les prestataires de conseil, des clauses spécifiques devraient être systématiquement incluses dans les cahiers des charges des marchés. A cette fin, une disposition pourrait être inscrite dans le droit positif à l'occasion de la transposition, en droit national, d'ici avril 2016, des deux directives européennes relatives à la passation des marchés publics.

Une fois engagée, parfois dans des chantiers qui se situent au coeur de l'action de l'Etat, l'action des consultants n'est pas suffisamment encadrée par l'administration.

Comme la définition du besoin initial, le pilotage des missions de conseil par l'administration doit être mieux formalisé et s'accompagner de la mise en place d'outils adaptés. Face à des sociétés de conseil très hiérarchisées, dotées de procédures et de méthodes d'intervention éprouvées et ayant, pour certaines, un accès privilégié aux plus hauts échelons décisionnels de l'Etat, la plupart des administrations peinent à s'organiser pour assurer un pilotage efficace de leurs consultants. La carence en personnels d'encadrement formés au pilotage de projets et de prestataires ne permet pas de désigner systématiquement des interlocuteurs référents pour piloter les intervenants extérieurs, tandis que l'inégale implication des échelons de direction créée une dissymétrie face à la présence de consultants expérimentés.

De même, l'utilisation des leviers contractuels de pilotage des prestataires, notamment des sanctions financières, demeure très limitée. Enfin, au plan budgétaire et comptable, la programmation et le suivi des décaissements sont encore trop souvent insuffisants. Les graves défaillances relevées par la Cour dans la conduite de la mise en place de l'opérateur national de paye (ONP) ont montré les lourdes conséquences opérationnelles et budgétaires d'un pilotage insuffisamment professionnalisé.

Parmi les bonnes pratiques de pilotage, doit être signalée l'expérience menée par la direction générale de la modernisation de l'Etat, poursuivie par le secrétariat général pour la modernisation de l'action publique, fondée sur une forte mutualisation des marchés de conseil et la mise en place d'une équipe chargée d'accompagner l'ensemble des étapes de l'intervention des consultants. La mise à disposition, par le service des achats de l'Etat, d'une "boite à outils" pour faciliter les achats de prestations de conseil mériterait d'être plus largement diffusée et utilisée par les administrations.

Enfin, les prestations de conseil sont insuffisamment évaluées par leurs bénéficiaires qui ne se mettent pas en condition d'utiliser au mieux les résultats et d'assimiler les nouveaux savoir-faire.

L'impact final des interventions des conseils extérieurs est très rarement évalué, faute de définition ex ante d'indicateur de résultat, de l'existence d'outils de suivi des prestations (rapports d'étape, tableaux de bord, etc.) et d'une procédure formalisée et systématique d'évaluation des prestations au moment de leur livraison ou quelque temps après. La Cour a relevé dans son enquête quelques exemples de missions ayant produit des résultats insuffisants, conséquence le plus souvent d'une mauvaise compréhension de l'objectif de la mission par les consultants ou de l'inadéquation des équipes mises à disposition. D'autres facteurs indépendants de la qualité des prestataires peuvent affecter l'efficacité des missions de conseil, comme par exemple des réorientations ou des arbitrages contradictoires en cours de mission ou l'urgence de la commande et la brièveté des délais impartis.

Le transfert de compétences au bénéfice des équipes internes de l'administration constitue pour la Cour l'un des enjeux majeurs des missions de conseil. Pour autant, hormis quelques expériences probantes, ce processus est rarement organisé et mis en œuvre, faute d'avoir été prévu ab initio dans le marché de la prestation. L'identification d'un lot spécifique, dans les marchés qui le justifient, dédié aux modalités du transfert de compétence permettrait de remédier à cette situation. Les services de l'Etat ne disposent pas de procédures ou d'outils intelligents de "capitalisation" (bases de données) permettant de garder mémoire des travaux fournis par des conseils extérieurs, dont certains pourraient être réutilisés par d'autres administrations. Enfin, la forte présence des consultants dans certaines administrations, jointe à une rotation rapide de l'encadrement, fait peser un risque de perte de mémoire portant sur certaines missions centrales de l'Etat.

Dans la continuité du décret du 24 juillet 2014 qui confie aux secrétaires généraux des ministères une responsabilité renforcée en matière de modernisation des pratiques administratives et de pilotage des achats et des marchés, l'élaboration d'une doctrine sur le bon usage des conseils extérieurs devrait leur être confiée, sous l'égide du secrétaire général du Gouvernement.

Source : Rapport de la Cour des Comptes
(Chapitre "Résumé", page 7 à 11)

lundi 16 mars 2015

Train : Electrification de la ligne 4 (Paris-Est/Mulhouse ; Paris-Est/Belfort)

On ne peut s'imaginer comme il est important d'électrifier une ligne ferroviaire avant d'y être confronté, car, diable ! en quoi cela peut-il être gênant qu'une locomotive utilise telle ou telle autre énergie pour tirer des wagons, pouvons-nous penser... du moment que le train aille bien d'une gare à l'autre et soit à l'heure, nous pouvons qu'estimer que l'électrification d'une ligne ou non, est une discussion / décision d'ordre interne à la SNCF... mais voilà, cette non-électrification de la ligne 4 pose de trop nombreux problèmes dans le respect des horaires, quand les trains partent ;)... bon, là est un autre problème dont la raison n'est pas uniquement la source d'énergie utilisée...

Tant que nous voyageons d'une gare à l'autre sur cette même ligne, tout se passe pratiquement bien, on peut dire - du moment que le train passe ;)... nous notons bien quelques retards ici et là, mais bon, quand la gare d'arrivée est sur la même ligne et qu'il n'y a pas de correspondances à prendre, nous savons que ceux qui nous attendent à l'arrivée, sont prévenus en même temps que nous du retard et qu'un retard de quelques minutes n'est pas trop grave...

Là où ça se complique c'est quand le train est annulé ou part avec un énorme retard de la gare Paris-Est, par exemple, et qu'on entend dans les hauts-parleurs une explication du style : "il n'y a pas de locomotive de disponible" alors que sur le quai habituel nous apercevons 3 locomotives ;) dont une est en train de partir sans wagon alors que nous pensions qu'elle était accrochée aux voitures !! de quoi très énerver plus d'un usager, surtout quand, de surcroît, au fil des ans, les retards sur la ligne deviennent si nombreux que cela en devient totalement intolérable (combien de fois ai-je pris le train d'avant pour ne pas louper une correspondance dont le départ était prévu 15 à 20 mn après l'arrivée du train que j'aurais pu prendre si j'avais eu la garantie qu'il pouvait arriver à l'heure ??? combien de fois j'ai loupé mon train de banlieue et qu'il a fallu que j'attende le départ suivant, soit environ 1 heure parce que le train de la ligne 4 n'était pas arrivée à l'heure à la gare de l'Est ??? Perso, je ne les comptais plus et abandonnais ce type de transport, car non fiable...).

Pour y remédier, on nous a dit qu'il faut électrifier la ligne... bon, d'accord... électrifions, électrifions ;)... tout le monde est d'accord. Mais voilà, qui doit payer la facture de cette électrification ;) ??? A cause de cette simple question, nous assistons à une bataille de plus de 30 ans comme nous le rappelle le sénateur-maire de Troyes, Mr François Baroin, dans son interview du jeudi 12 mars 2015 accordée au quotidien local l'Est-Eclair, enregistrement accessible sous le lien suivant :


en réaction à la réponse écrite par le Premier ministre, Mr Manuel Valls, qui promet un engagement de l'Etat et le début des travaux qui commenceront par électrifier les segments de la ligne se trouvant en IdF... Mr Baroin en profite aussi pour rappeler que lorsqu'il était lui-même ministre, il avait fait le nécessaire pour que cette électrification se fasse, mais les lenteurs de l'administration sont telles que cet accord ministériel n'a jamais été respecté (changement de gouvernement : le ministre des transports en 2012, de gauche, a empêché cette électrification de se faire, sûrement parce que cette ligne dessert surtout des villes dont  l'électorat vote à droite majoritairement ;) ???). Bon, quoi qu'il en soit, ça y est !! Nous pouvons maintenant espérer que d'ici à 2017 la ligne soit entièrement électrifiée et que les usagers pourront bénéficier ENFIN de trains qui seront à l'heure ??? hélas, l'électrification de la ligne n'empêchera nullement les retards dus par les "accidents de voie" et à certains de tirer sur les trains avec un fusil (c'est ce qui est arrivé la dernière fois où j'ai voyagé dans le sens : Paris - Troyes... de quoi refroidir l'usager encore plus...).

dimanche 15 mars 2015

11 mars 2015 : Conseils des Ministres

Le compte-rendu de ce Conseil est accessible sous le lien suivant :


1. Projets de lois


  • Accord entre la France et la Nouvelle-Zélande en matière de défense.
Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai du mal à m'y faire à ces mesures de défense qui sont classées dans les projets de lois, à croire que le gouvernement estime que la situation actuelle n'évoluera jamais, que le monde est statique et qu'il ne change pas...


Ne pas oublier que la Nouvelle-Zélande est un des 2 plus grands pays proches de nos concitoyens de Nouvelle-Calédonie ;)... sinon, cela peut surprendre...
Autre étonnement : Pourquoi préparer une lois un an après que les accords avec la Nouvelle-Zélande ont été signés ???


  • Accord entre la France et l'Irak sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements

Maintenant il faut un projet de loi pour conclure des accords commerciaux ?!?!?!!! euhhh, messieurs, dames, les politiciens, n'avez-vous jamais entendu parler des crédits documentaires ? Pourquoi voulez-vous vous mêler de commerce international alors que vous n'y entendez rien !! laissez faire les professionnels = les acteurs du commerce international (banque, exportateur, transporteur, importateur, assureur, etc.). Oui, ce n'est pas parce que vous allez signer et parapher des pages et des pages que la situation politique en Irak deviendra plus stable et plus propice à des investissements français !! Ceux qui vous ont fait croire ça, permettez-moi de vous l'avouer, vous ont pris pour des imbéciles...

  • Convention entre la France et la Principauté d'Andorre dans le domaine de l'enseignement

Pour ça aussi il faut une loi maintenant ;) ???? ça ne se fait pas naturellement entre voisins ;) ??? bientôt il nous faudra une loi quand on voudra sonner à la porte de son voisin ;) !!

Décret

  • Code de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire et Ordre national du Mérite

hmm... Le gouvernement cherche de l'argent, là... ce qui va permettre à ceux qui n'ont pas la qualification pour recevoir, par exemple, la Légion d'honneur, de postuler pour l'Ordre national du Mérite ??? tout en payant cette nouvelle médaille, évidemment ;)... reste à savoir si la médaille militaire est distribuée à nos militaires méritants ou à ceux qui payent (comme ceux qui "reçoivent" la Légion d'honneur) ??? un militaire peut-il répondre à cette question concernant la valeur réelle des possesseurs de cette médaille militaire, SVP ?


Communication

  • Les grands axes de la réforme du collège
Texte complet accessible sous le lien suivant :

Tiens, au bout de 3 ans l'Education devient la priorité du quinquennat ;) mdrrr ???? Ah oui !! parlons-en, de leur refondation de l'école de la République !!! Tout est à refaire complètement !!! Grâce à eux, l'éducation donnée à nos ado est digne de l'école des cancres de l'an 1968 ! Ils ont tué l'éducation et vont à l'encontre de la psychologie (une amie psy m'a confirmé, il y a quelques mois, l'école forme des futurs psychopathes et seront chanceux les enfants qui auront eu la chance d'avoir des parents normaux pour, de par l'éducation qu'ils leur donnent, leur éviter des troubles psychologiques plus ou moins graves futurs !! Ah ! ça ! le gouvernement prépare une clientèle future nombreuse à tous les psychologues et psychiatres ;)...). Alors, au lieu de faire une refondation, ils devraient déjà remettre dans l'urgence, ce qui existait avant 2012 !!! Pour, au moins, arrêter les dégâts actuels !! Ensuite ils devraient laisser le gouvernement suivant (après 2017) agir parce qu'eux, franchement, ils en sont TOTALEMENT incapables !!!

Nos pauvres petits bouts qui en font les frais... ils risquent de nous en vouloir quand ils seront plus grands...

  • La lutte contre le piratage des œuvres sur internet
Texte complet sous le lien suivant :

Tiens, HADOPI n'est pas si efficace que ça finalement ;) ? Ben, oui, c'était normal, ils ne luttaient pas contre le piratage mais contre ceux qui se retrouvaient avec des produits piratés ;)... et là, ben, d'après ce qu'ils veulent faire, c'est un nouveau HADOPI, aussi peu efficace que son prédécesseur parce qu'ils ne prévoient toujours pas de s'attaquer aux pirates, mais à ceux qui se retrouvent avec des œuvres piratées ;)... et question subsidiaire : comment pensent-ils, eux petits Français, empêcher les sites de streaming pirate qui se trouvent sur les serveurs américains ou russes ou chinois ?
Oui, ce qu'ils proposent, c'est de refaire les mêmes erreurs que ceux qui ont rédigé HADOPI...
Pour lutter efficacement contre les pirates, il y a plusieurs mesures à prendre, dont une, Principale, s'allier avec ceux qui téléchargent les œuvres piratées et non pas les punir ;)... comment ? en ne cherchant pas à faire 1000 % de bénéfice sur les œuvres ;), comme ils tentent de faire pour les livres aussi dont ils tuent le marché et viennent se plaindre ensuite... oui, il est anormal que les prix pour des DVD, par exemple, dépassent 20 € pièce en France, tout ça parce qu'il est rempli de pubs, d'options, de scènes coupées... perso, quand j'achète un DVD c'est pour le film, et seulement le film et non pour les bonus qu'on trouve partout... qu'on insère les bonus pour ceux qui veulent avoir les bonus et non pour tout le monde !!! ce qui réduira déjà les prix et encouragera l'achat du DVD... ensuite, vérifier que le vendeur vende bien l'original du DVD et non une version piratée, il faut donc apprendre à tous les Français à reconnaître, quand il achète une œuvre qu'elle soit neuve ou d'occasion (oui, je me suis déjà retrouvée avec un DVD neuf, issu du piratage, en l'achetant chez une grande marque de distribution), s'il s'agit là d'une version originale ou pas... abandonner aussi les logiciels anti-copie qui encouragent plus le piratage qu'autre chose ;)... eh ! ils sont très nombreux ceux qui aiment outrepasser les "interdits" et prouver que ces logiciels, qui font augmenter les prix, sont totalement inefficaces ;)... chez certain, c'est même devenu leur jeu favori...

Nominations


Oui, vous ne rêvez pas, en ce mercredi 11 mars 2015, ils n'ont été que 3 à être nominés... ce qui nous permet d'apprendre qu'il existe un Préfet de région... eh ! je suis sûre que vous l'ignoriez ;)... ce doit être pour la parité homme-femme ;) mdrrrr !!!

samedi 14 mars 2015

France : Conseil de Défense du 11 mars 2015


"10 000 militaires en soutien" cela semble peu quand la France c'est quand-même (en comptant les DOM-TOM) : 640 679 km²... bon, il est vrai qu'on ne peut pas mettre un militaire au km², mais quand on voit qu'il faut 15 gardes du corps à Mr Hollande (alors que ses prédécesseurs en avaient moins), sans compter celui qui lui porte son parapluie (Mr Hollande ayant besoin d'un porteur de parapluie contrairement à tous les autres dirigeants - même la reine d'Angleterre porte elle-même son parapluie), nous ne pouvons être qu'étonnés, nous, humbles Français, qu'il n'ait été prévu de maintenir que  10 0000 militaires pour nous protéger contre tous les terroristes (soit environ 1,5 militaire au 100 km² en plus de nos gendarmes/policiers)... évidemment, on ne peut alors que se sentir plus en sécurité ;), surtout quand on sait, en plus, qu'ils sont regroupés dans les quelques grandes métropoles... sacré renfort pour les forces locales assurant la sécurité des autres Français qui ne sont pas Parisiens ou Niçois, ou Marseillais, ou Lyonnais, ou Bordelais !!!

Au cas où vous avez loupé l'info du 6 mars 2015 : le plan vigipirate est prolongé jusqu'au 10 avril 2015 comme nous l'annonce le site gouvernemental : Prévention des risques majeurs

vendredi 13 mars 2015

France : Les loyers baissent ???

C'est ce qu'indique l'étude suivante :

de quoi surprendre tous les locataires qui, chaque année, voient le montant de leur loyer réévalué à la hausse... pourquoi augmentent-ils ? parce qu'ils sont indexés à des indices qui montent... comme quoi on fait dire n'importe quoi aux chiffres ;)... par contre, si cette étude indiquait la notion suivante: "le montant des loyers lors de la signature du bail", là, personne ne serait étonné par cette conclusion...

Alors, Mesdames, Messieurs, vous qui établissez tous ces rapports, merci de faire attention à ce que vous écrivez afin que vos études reflètent la vie réelle et non une vie imaginée par delà vos fausses conclusions...

jeudi 12 mars 2015

Appel du Roi de Jordanie lors de son intervention au Parlement Européen


Pour ceux et celles qui comprennent l'anglais, vous pouvez lire le contenu du discours de Sa Majesté Abdallah II sous le lien suivant :


Oui, ces pseudo-croyants en Allah sont dangereux pour tout le monde et, plus encore, pour les vrais Musulmans. C'est ce qu'a rappelé ici, dans son discours devant les membres du Parlement Européen, le Roi de Jordanie : Abdallah II (pour accéder à son speech traduit en français, cliquez ici - Merci, Votre Majesté, pour vos quelques mots en français...). Oui, ne confondons pas les Musulmans et ces fous-furieux qui dirigent Daesh et se battent, non pour leur religion, mais pour l'hégémonie mondiale. Oui, aidons les populations musulmanes (qu'elles soient sunnites ou chiites) à se débarrasser définitivement de tous ces assassins qui distillent leur poison dans le monde entier.