mardi 29 août 2017

Liberté de la presse = tous les droits ? et la désinformation...

Un cas parmi tant d’autres : « linksunten.indymedia »
Lieu : Allemagne
Source : Spiegel Online
Période du : 10 juillet au 28 août 2017.
D’après Spiegel Online dans son article du 26 aout 2017, le domaine indymedia.org est géré par l’ONG brésilienne « Associacao Brasileira pela Democratizacao da Communicacao » (« Démocratisation de la Communication » (traduction de l’allemand - désolée, je ne sais pas le portugais ;)...), basée à Sao Paulo (Brésil). ». Cette association connaît actuellement aussi des déboires avec la justice brésilienne (pour ceux qui connaissent le portugais, voir les dossiers sur le site Jusbrasil)

Résumé des faits :
10.07.2017 : Violences lors du sommet du G20 qui s’est déroulé à Hambourg - Les partis d’extrême gauches dans le collimateur.
11.07.2017 : Appels à la violence émanant du site d’extrême gauche linksunten.indymedia.org rapportés.
25.07.2017 : Lors de la perquisition dans les locaux de linksunten.indymedia.org la police découvre un dépôt d’armes.
25.07.2017 : Après enquête le ministre des Affaires Intérieures (Thomas de Maizière) interdit le site web linksunten.indymedia.org
28.07.2017 : « Reporter sans frontières » critique cette interdiction et accuse le ministre des Affaires intérieures de ne pas respecter la liberté de la presse.

Rappel des faits :
Les 7 et 8 juillet 2017, au Hamburger Messe & Congress (Salon des Congrès hambourgeois) s’est déroulé le 20e sommet du G20 (G20 Summit 2017).


Sujets abordés :
  • Renforcement des mesures anti-terroristes
  • Amélioration du partage des informations mondiales concernant la lutte contre le terrorisme.
  • Nécessité de reformes économiques urgentes
  • Protection de l’environnement et changement climatique
  • Violence des protestations anti-G20 (196 policiers blessés, 70 interpellations)
  • Responsabilité du G20 et la mondialisation

Le 8 juillet 2017, dans son allocution aux forces de l’ordre, la Chancelière allemande condamne les actes de violences commis autour du G20 et remercie, en personne, chaleureusement les forces de sécurité d’Hambourg pour avoir protégé, au risque de leur propre vie, tous les participants et toute la population. Violences que certains journaux ont qualifiées de « quasi guerre civile » (« pillages de magasins, voitures brûlées, jets de bouteilles, pavés, voir cocktails Molotov d’un côté, intervention des forces antiterroristes, canon à eau et déploiement d’hélicoptères, de l’autre. » (source : https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/030436643963-g20-hambourg-sous-le-choc-apres-une-nuit-de-violences-2100806.php)

Lors de l’enquête on s’aperçoit que cet appel à toute cette violence (et l’encouragement à continuer la lutte) émanait des partis de l’extrême-gauche ; la justice n’a eu d’autre choix que de fermer cette plateforme le 25 août 2017 (voir conférence de presse de Thomas de Maizière: Bundesinnenminister verbietet  den Vereine mit der linksextremistischen Internetplattform « linksunten.indymedia ») où il rappelle certains propos tenus aussi bien dans les articles que dans les commentaires, par exemple :
Article du 21 décembre 2016 : « Böller statt Flaschen und Steinen ! » (trad. : des pétard plutôt que des bouteilles et des pierres !) sous prétexte que le manifestant risquerait de se blesser en lançant des cocktails molotov et des pierres...

Bon, je ne vais pas traduire toute la violence de leurs écrits… mais sachez que celle que j’ai choisie est la plus « soft »  / « douce »...
Toute cette violence étant contraire à la législation allemande, voire paragraphe 3 chapitre 1, phrase 1 de la constitution allemande, le site web a été interdit dans le cadre de la lutte contre toute forme d’extrémisme en Allemagne.

Bon, là, nous (= citoyens du monde qui voulons pouvoir profiter de notre liberté in-di-vi-du-elle et pouvoir vivre tranquillement sans cette épée de Damoclès que sont ces partis extrémistes qui prônent la haine et l’assassinat de tous ceux qui ne pensent pas comme eux et qui sont responsables de la majorité des maux que connaît notre belle planète) ne pouvons qu’applaudir l’Allemagne d’avoir agi pour la protection de la grande majorité de ces citoyens en interdisant la promulgation de la haine et de tels idéaux politiques sur la toile, potentiellement consultables par une jeunesse rebelle et aisément manipulable que nous connaissons tous pour l’avoir nous-mêmes vécue (plus ou moins calmement - façon de parler ;)) : l’adolescence ;) …

Alors que nous pouvions penser que la chose était « en partie » réglée dans le bon sens du terme (pour lutter contre de tels assassins de masse potentiels, il reste encore beaucoup à faire), Spiegel Online annonce dans son article du 28 août 2017 que l’Association Reporter sans Frontière estime cette décision injuste… ce que j’adore, avec cette presse qui prétend faire de l’information, c’est qu’elle met en lien, ses articles parus sur son site, et non les articles « sources » ;)… cherchez l’erreur ! et… j’ai beau chercher sur tout leur site, je ne vois rien concernant une telle protestation et cela que j’affiche le site en anglais ou en français… étrangement bizarre, n’est-ce pas ? alors qu’en faisant une recherche en utilisant les termes « Reporter ohne Grenzen » (trad. allemande pour Reporters sans Frontière), nous pouvons lire l’article : Rechtsstaatlich fragwürdiges Verbot…ce site, ayant le même logo, 
  1. n’a pas la même présentation que l’Officiel,
  2. n’est nullement traduit dans les autres langues (comme l’est le site officiel),
  3. prétend que Reporters sans Frontière n’a que 20 ans alors que le site officiel mentionne « 30 ans »…
et beaucoup d’autres petites différences de ce style qui font dire, ben, désolée les copains allemands, mais quand vous consultez Reporter ohne Grenzen vous n’accédez pas à l’ONG mondiale Reporters without borders

Quoi qu’il en soit, la liberté de la presse n’a pas à être synonyme d’« appel à la violence », « appel au meurtre », la liberté de la presse c’est préféré l’information à la propagande. Or tous ceux qui formulent ces appels (sauf ceux qui les formulent par « colère » que l’on peut calmer par une bonne argumentation, après tout nous ne sommes que des êtres humains, avec nos hauts et nos bas, et dans ces cas-là, il ne suffit que de changer quelques mots ;) pour adoucir le dialogue...) ne font presque jamais de l’information mais de la propagande afin de diffuser au maximum leurs idéaux qui mènent les peuples à se faire la guerre dans tous les domaines plutôt que de trouver des réponses adéquates aux problèmes actuels que la population mondiale traverse et traversera dans un futur plus et moins éloigné de nous !

Oui, tous ces assassins de masse potentiels n’ont aucune solution à nous proposer hormis leur violence et leurs assassinats… ces assassins de masse potentiels, déshumanisés, refusent de comprendre que leur violence tue l’avenir de leurs enfants, de leur descendance - oui, ces assassins-là ne ressentent même pas de l’amour pour le fruit de leur chaire… ces assassins de masse potentiels ne comprennent pas que pour sauver la race humaine il faut chercher l’union entre tous les individus et non la désunion… mais bon, en assassinant tous leurs opposants, ils finiront par, peut-être, trouver cette union - pas sûre parce que… nombreux dictateurs promouvant l’assassinat de masse ont essayé et n’y sont pas parvenus ;)...

vendredi 4 août 2017

Champagne-Ardennes : Alertes sécheresse

En Champagne-Ardennes la situation (question sécheresse) impose à la population des départements : Ardennes, Aube, Marne et Haute-Marne des mesures pour se restreindre en eau. Cela va des petites mesures comme quoi il est interdit d'arroser son potager entre 11 heures et 18 heures, aux plus grosses : interdiction de pomper de l'eau à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.

Toutes ces mesures ont fait l'objet d'Arrêtés préfectoraux dont voici les liens directs vers le document au format pdf :
  • Ardennes : arrêté n°2107-338 (cliquez ici)
  • Aube : arrêté n°DDT-SEB/BPEMA-2017 197-0002 (cliquez ici)
  • Marne : arrêté n°28-2017-LE & n°29-2017-LE (cliquez ici - de la page 32 à 37)
  • Haute-Marne : arrêté n°1468 & n°1469 (cliquez ici - de la page 14 à 35)
A la fin de chacun des arrêtés préfectoraux, se trouve la liste des communes concernées pour chacune des mesures.