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PicSat est un Cubesat (traduction pour nous, les néophytes, il s'agit là de nanotechnologie dans l'astronomie). Selon la NASA, dans son article du 12 avril 2018 (cliquez ici pour y accéder - attention, c'est de l'anglais), il faut définir les Cubesat ainsi : "à l'avenir, de
petits satellites pourraient servir de méthode peu
coûteuse pour identifier des exoplanètes en transit en orbite autour
d'étoiles lumineuses ressemblant au Soleil. Ces
petits satellites pourraient être utilisés pour rechercher des transits
planétaires lorsque de plus grands observatoires ne sont pas
disponibles, et les planètes d'intérêt pourraient alors être étudiées
plus en détail par d'autres télescopes. Ces petits
satellites pourraient également être utilisés pour étudier
certains systèmes stellaires qui ne sont pas dans le champ de vision
des plus grands observatoires, et surtout, se concentrer sur les
systèmes stellaires qui ont des planètes avec de longues orbites
nécessitant de longues campagnes d'observation."
Pendant que la NASA a expédié ASTERIA (un cubesat de 10 kg) dans l'espace et que celui-ci tourne autour de la terre, l'Union Européenne y a expédié PICSAT. Alors qu'ASTERIA semble donner satisfaction aux ingénieurs de la NASA, PicSat ne répond plus depuis le 20 mars 2018... Pourquoi ? eh bien c'est à cette question que tente de commencer à répondre Sylvie Lacour (Responsable du projet) dans l'interview parue dans le journal du CNRS le 11 avril 2018 (cliquez ici pour accéder à l'interview).
Cet échec signe-t-il la mort du Cubesat européen ? Il faut espérer que non car l'Union Européenne a tout à y gagner de rester indépendante concernant tout ce qui est "satellites gravitant autour de la terre" ! Nous devons donc rester dans la course si demain nous voulons continuer à être "indépendants" et pouvoir "commander chez nous"...
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