Depuis
2013 déjà, les drones sont utilisés par des journalistes afin de collecter des
renseignements pour informer leurs clients. Mais cela les autorisent-ils à ne
pas respecter les autorisations de vol d’une zone sensible et protégée (comme
une centrale nucléaire, une agglomération à forte densité de population), ne
pas respecter la vie privée de tous les citoyens ? Ces dernières semaines
nous entendons parler de journalistes arrêtés, condamnés et amendés suite à l’utilisation
de drones (le dernier en date : l’affaire de ces 4 journalistes allemands,
cf article paru dans le quotidien Le Parisien daté du 6 mars 2015 :
Paris :
quatre journalistes allemands brièvement arrêtés en possession d’un drone).
Les journalistes, sous prétexte d’informer la population, ont-ils le droit de
mettre en danger nos systèmes de défense contre tout risque d’attentat
terroriste ? Doivent-ils bafouer ce droit primaire qu’est le droit à la
vie privée de tout citoyen ? Et nous, adultes assoiffés d’image, n’avons-nous
pas notre part aussi de responsabilités ? car, il ne faut pas oublier, c’est
pour nous que les journalistes bafouent le respect de certaines lois nationales
et de droits fondamentaux…
Même
s’il existe la liberté de la presse dans nos démocraties, il ne faut pas que
cette liberté empiète sur notre sécurité, sur notre droit à une vie privée…
alors comment doivent réagir ceux qui ont la charge de nous protéger ? Quelles
limites devons-nous fixer ? oui, les lois régissant la liberté de la
presse sont si anciennes qu’elles ne prennent pas en compte les avancées
techniques survenues ces dernières décennies (internet, drone, etc.) et peut
mettre en danger notre sécurité nationale, dans certains cas, en transformant
les journalistes, les reporters en espions accidentels… alors, à quand une
actualisation de la loi régissant la liberté de la presse ?
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