mardi 10 septembre 2019

Hôpitaux en France : les Urgences


N’ayant pas de vécu avec le Service des Urgences des hôpitaux – je touche du bois pour que ça continue... je me base donc sur ce que plusieurs personnes, habitants dans différents départements français, m’ont narré jusqu’à ce jour concernant leur expérience personnelle des Urgences...

Je ne nomme ni les lieux, ni l’identité de ces personnes, ni leurs « professions » (certains étant / ayant été membres du personnel soignant aux Urgences, leur hiérarchie n’a nullement à savoir, qu’énervés, ils en parlent / parlaient à leur entourage, et cela depuis plusieurs décennies, tellement les problèmes, aux Urgences, ne sont pas récents et qu’ils s’aggravent car personne, en haut, ne semble vouloir s’en préoccuper... et quand ils s’en occupent, ça devient en général, pire... quant aux pseudo syndicats, ils ne font rien d'autre qu'exciter le personnel pour profiter de la situation dramatique aux Urgences pour faire leur publicité et leur propagande politique - à croire que les syndicats sont à l'origine réelle de tout ce merdier-là ?).
Je ne fais ici qu’un « résumé » parmi tout ce qu’on m’a raconté...

Comme moi, vous estimez que le service des Urgences dans un hôpital est fait pour permettre aux blessés graves, l’accès rapide à des soins nécessaires à leur survie. Quand, par exemple, un malade arrive sur une civière sortie d’une ambulance, cela signifie que son cas ne doit pas attendre qu’un service administratif ait rempli tous les papiers, avant de le soigner. Les soins sont à donner tout de suite, à son arrivée, et non plusieurs heures après... or il s’avère que ça ne se passe nul part ainsi : du moment que le malade n’est pas inscrit sur la liste d’attente (et cela quelque soit son « urgence » à devoir recevoir des soins rapidement) personne ne va s’occuper de lui, ni même penser à lui offrir un verre d’eau pendant la canicule, ou un seau pour uriner quand il est allongé sur un brancard / un lit et ne peut se lever... les patients, même sur leur brancard, doivent penser à se faire recenser par l’Accueil s’ils veulent qu’on les soigne quelques heures après leurs enregistrement... et nombreux, malgré leur état, après plusieurs heures d’attente (8h à 10h d’attente) car amené sur un brancard par les pompiers, des ambulanciers, n’ont pas été inscrits sur la liste (ben... logique... personne ne se promène avec ses papiers d’assuré social 24h/24, 7j/7... alors quand cette personne est menée aux urgences parce que son cas est urgent, au moment où elle n’a pas ces papiers-là sur elle, ni son téléphone qui se trouvait dans son sac qui n’a pas été pris afin d’appeler un membre de son entourage pour qu’il apporte les papiers et s’occupe de l’enregistrement administratif, l’ambulancier ou le pompier aimable (s’ils y pensent et ne sont pas pressé par un autre appel urgent) ne peut pas fournir tous les renseignements permettant à un service administratif de remplir toutes les cases... donc, le malade, n’est pas « enregistré » et donc, « pas soigné »). Accidenté du travail, accidenté de la route, si vous devez vous faire soigné en urgence : Evitez qu’on vous emmène aux Urgences de l’hôpital le plus proche, surtout si vous n’avez pas pensé au préalable, à mettre vos papiers d’assuré social dans votre poche... car vous n’y serez pas soigné ! Quant à ceux qui les ont... évitez de devoir aller aux WC durant un nombre incalculable d’heure d’attente car si l’on vous appelle pendant que vous êtes aux toilettes, vous êtes considérés comme « absent », on passe donc au malade suivant et là... ben vous pourrez y rester jusqu’au lendemain, vous ne verrez personne qui vous soignera...
Cette situation-là est à mettre sur le dos de qui ? Qui est responsable d’une telle infamie envers les blessés, les malades d’aujourd’hui et de demain ?
Qu’on demande des papiers, qu’on oblige un malade atteint d’une angine, à attendre son tour, hors des Urgences, c’est tout à fait logique et normal... mais un blessé auquel on a déjà diagnostiqué la nécessité d’accéder à des soins rapidement ??? Combien de ces blessés ont eu des séquelles suite à cette longue, très longue attente ? Combien de ces blessés, excédés, sont rentrés chez eux SANS aucun soin ET TANT PIS POUR LA SUITE !! Qui est responsable ? Qui va payer pour soigner les séquelles qui ne seraient pas là si les soins avaient été faits rapidement ?
Certains prétendent que c’est la Direction de l’Hôpital qui doit être mise en cause, car cette Direction gère très mal son personnel et, pour des raisons inconnues, refuse que soient séparés réellement le service des Urgences et le service d’Accueil des malades « classiques » (ceux qui ont un suivi avec un chirurgien, par exemple)... alors, ces Directions regroupent tous les malades au même endroit et il devient impossible au personnel soignant de reconnaître l’urgence (surtout quand les ambulanciers ou les pompiers sont dans l’obligation de récupérer leur brancard parce qu’il faut qu’ils partent suite à un autre appel, et qu’ils ont tenté d’installer aussi bien que mal, leur blessé sur une chaise, quand ils en trouve une...).
Quand il y a 2 entrées différentes pour accéder aux soins, dont une réservée soi-disant aux Urgences, nous pouvons croire que les Urgences sont séparés de l’Accueil des malades « classiques » ; mais ceux qui l’empruntent remarquent qu’il est bien long le chemin pour trouver quelqu’un qui ne va s’occuper que de lui indiquer le chemin à prendre afin de se faire « enregistrer »...

Maintenant, vu la généralisation de cette situation, peut-on affirmer que la responsabilité est bien celle de la Direction de l’hôpital et non pas celle, plus haut, au niveau des décideurs nationaux : Sécurité Sociale, Ministre ???

En tout cas un adjectif résume cette situation actuelle : PATHÉTIQUE...

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