Suite à la profanation des tombes juives de Westhofen (qui a eu lieu dans la nuit du 2 et 3 décembre 2019) ce spécialiste a tenu des propos assez étonnants pour une personne qui étudie "les nationalisme et les extrémismes en Europe".
Par exemple : "l'identité et les motivations concrètes des auteurs restent difficiles à analyser". J'imagine que si nous avions accès au contexte complet dans lequel ce chercheur a prononcé ces quelques mots, nous serions moins... choqués par ceux-ci. Si nous comprenons les raisons pour lesquelles l'identité des auteurs est difficile à connaître, nous comprenons beaucoup moins pour quels motifs "leurs motivations concrètes" le seraient, elles, même quand nous lisons plus loin : "Mais la répression judiciaire et policière de l'époque fait son effet,
"et ces groupes disparaissent petit à petit", témoigne Jean-Yves Camus.
"Mais cela ne veut pas dire que personne ne peut s'approprier leurs
sigles", souligne-t-il." (Source : Pourquoi les profanations de cimetières juifs se multiplient-elles en Alsace ?). Ce qui implicite que les auteurs ne sont pas ces skins-heads nazis mais bel et bien, aussi, d'autres groupes. Désolée, mais l'extrème-droite française n'est pas la seule mouvance où se trouvent les racistes (donc : les antisémites), ce serait bien trop simple et cela resterait une caricature à 1 sou de la population française : les "gentils" d'un côté, les "méchants" de l'autre... c'est plus compliqué que cela, la Société ;)... et nous ne pouvons rien mettre dans des cases (ou alors il faut autant de cases que d'individu) : il faut cesser de vouloir croire en tous ces stéréotypes qui montrent leurs stupidités à chaque fois davantage. Et là, avec son "les motivations concrètes [...] difficiles à analyser" Jean-Yves Camus donne l'impression de chercher à mettre les auteurs dans ses cases où il n'y a pas d'autre possibilité que "le racisme, c'est "politique"" et "racisme est une spécialité de l'extrême-droite".
Je ne suis pas, comme lui, une spécialiste en "racisme", par contre, j'écoute les racistes qui sont dans mon entourage tout comme j'observe la courbe de croissance de cette "renaissance" et je n'y vois là aucun "idéal politique" ou alors je n'ai pas la même définition de "idéal politique" [Modèle d’ordre moral, intellectuel, esthétique, qu’on se propose comme fin. (Source : Dictionnaire de l'Académie française, II, 2)] ? Oui. Je connais des gens d'extrême-droite qui ne sont pas "racistes" et des gens d'extrême-gauche qui le sont... et je sais parfaitement que ce n'est pas parce qu'on crie : "je suis anti-raciste" qu'on est "anti-raciste" ;)... tout au contraire, j'ai même tendance à croire que plus on prétend ne pas l'être, "raciste", et plus on l'est, "raciste"...
Dans ce que je remarque concernant les causes du racisme, ce n'est ni la "méconnaissance" de l'autre, ni une "jalousie" quelconque, mais une certaine angoisse grandissante qui pourrait se résumer en ceci : "le législateur crée tellement de lois pour éviter le racisme qu'il en oublie les Français" qui ne sont pas nés "immigrés" ou de parents "immigrés".
Dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (tout comme dans ses Devoirs), tout était déjà là pour faire que le nombre d'actes racistes en France diminue, certes cela nécessitait "du temps" afin que les populations puissent se connaître et s'apprécier. Il n'y avait donc nul besoin d'ajouter tous ces textes qui, au lieu de calmer la population, la rend plus méfiante et "raciste" (de ce racisme sournois, caché, dissimulé) au fur et à mesure que s'accroît le "nombre de mots" dans notre législation pour, soi-disant, lutter contre le racisme.
Dernièrement dans mes lectures, je me suis intéressée aux "métis" en me disant qu'eux devaient avoir la solution pour faire stopper cette courbe de croissance : les quelques métis que je connais m'encourageant à le penser... Jusqu'à il y a quelques jours je croyais que tous les métis étaient d'excellents bâtisseurs de pont entre 2 cultures différentes, plus ou moins éloignées. J'avoue, je croyais naïvement, qu'eux, ils avaient tous la réponse en eux qui ne demandait qu'à "sortir" de leur bouche et qu'il suffisait, donc, de leur donner la parole. Mais voilà... au fils des lectures des témoignages qu'ils partagent sur la toile je m'aperçois qu'ils sont nombreux, ces métis, à ne pas réussir à bâtir ce "pont" salutaire entre les 2 cultures et qu'ils sont nombreux à tomber à l'eau en se sentant "exclus" et d'une culture et de l'autre (et à vouloir se venger de la culture dans laquelle ils ont été le plus baignés)... Si j'ai bien compris les raisons de cet échec en regroupant leurs témoignages, cela serait dû à des "parents inquiets qui veulent fournir 50-50 de chacune des 2 cultures à leurs enfants" ; si j'ai bien compris ce qu'il s'était passé, ces parents ont fait eux-mêmes le tri au lieu de laisser "choisir" leur p'tit bout chou, plus apte, en grandissant, à tirer le meilleur parti des 2 cultures et bâtir un "pont" personnel... mais bon, ça, c'est ce que je crois suite à "mes" lectures ;)... est-ce parce que les parents des métis que je connais ont laissé naviguer leurs p'tits bouts librement entre les 2 cultures "complètes", pour que les dits-métis m'aient donné l'impression qu'on ne peut qu'être bien dans ses baskets quand on est métis et que tous les métis sont de bons bâtisseurs de pont ? je ne sais pas...
En tout cas, moi, contrairement à Jean-Yves Camus, je ne crois pas que la solution pour éviter que cette courbe continue sa grimpette soit dans une répression juridique de plus en plus importante qui rend le "raciste" plus méfiant et plus "caché", tout au contraire ;)... les lois françaises protégeant déjà leurs victimes, il suffit de les faire appliquer et non de les multiplier à l'infini et de les durcir (surtout qu'elles aussi feront plus leur office pour augmenter le nombre de "racistes" en France, tout en étant pas plus appliquées => cercle vicieux)...
Je ne suis pas, comme lui, une spécialiste en "racisme", par contre, j'écoute les racistes qui sont dans mon entourage tout comme j'observe la courbe de croissance de cette "renaissance" et je n'y vois là aucun "idéal politique" ou alors je n'ai pas la même définition de "idéal politique" [Modèle d’ordre moral, intellectuel, esthétique, qu’on se propose comme fin. (Source : Dictionnaire de l'Académie française, II, 2)] ? Oui. Je connais des gens d'extrême-droite qui ne sont pas "racistes" et des gens d'extrême-gauche qui le sont... et je sais parfaitement que ce n'est pas parce qu'on crie : "je suis anti-raciste" qu'on est "anti-raciste" ;)... tout au contraire, j'ai même tendance à croire que plus on prétend ne pas l'être, "raciste", et plus on l'est, "raciste"...
Dans ce que je remarque concernant les causes du racisme, ce n'est ni la "méconnaissance" de l'autre, ni une "jalousie" quelconque, mais une certaine angoisse grandissante qui pourrait se résumer en ceci : "le législateur crée tellement de lois pour éviter le racisme qu'il en oublie les Français" qui ne sont pas nés "immigrés" ou de parents "immigrés".
Dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (tout comme dans ses Devoirs), tout était déjà là pour faire que le nombre d'actes racistes en France diminue, certes cela nécessitait "du temps" afin que les populations puissent se connaître et s'apprécier. Il n'y avait donc nul besoin d'ajouter tous ces textes qui, au lieu de calmer la population, la rend plus méfiante et "raciste" (de ce racisme sournois, caché, dissimulé) au fur et à mesure que s'accroît le "nombre de mots" dans notre législation pour, soi-disant, lutter contre le racisme.
Dernièrement dans mes lectures, je me suis intéressée aux "métis" en me disant qu'eux devaient avoir la solution pour faire stopper cette courbe de croissance : les quelques métis que je connais m'encourageant à le penser... Jusqu'à il y a quelques jours je croyais que tous les métis étaient d'excellents bâtisseurs de pont entre 2 cultures différentes, plus ou moins éloignées. J'avoue, je croyais naïvement, qu'eux, ils avaient tous la réponse en eux qui ne demandait qu'à "sortir" de leur bouche et qu'il suffisait, donc, de leur donner la parole. Mais voilà... au fils des lectures des témoignages qu'ils partagent sur la toile je m'aperçois qu'ils sont nombreux, ces métis, à ne pas réussir à bâtir ce "pont" salutaire entre les 2 cultures et qu'ils sont nombreux à tomber à l'eau en se sentant "exclus" et d'une culture et de l'autre (et à vouloir se venger de la culture dans laquelle ils ont été le plus baignés)... Si j'ai bien compris les raisons de cet échec en regroupant leurs témoignages, cela serait dû à des "parents inquiets qui veulent fournir 50-50 de chacune des 2 cultures à leurs enfants" ; si j'ai bien compris ce qu'il s'était passé, ces parents ont fait eux-mêmes le tri au lieu de laisser "choisir" leur p'tit bout chou, plus apte, en grandissant, à tirer le meilleur parti des 2 cultures et bâtir un "pont" personnel... mais bon, ça, c'est ce que je crois suite à "mes" lectures ;)... est-ce parce que les parents des métis que je connais ont laissé naviguer leurs p'tits bouts librement entre les 2 cultures "complètes", pour que les dits-métis m'aient donné l'impression qu'on ne peut qu'être bien dans ses baskets quand on est métis et que tous les métis sont de bons bâtisseurs de pont ? je ne sais pas...
En tout cas, moi, contrairement à Jean-Yves Camus, je ne crois pas que la solution pour éviter que cette courbe continue sa grimpette soit dans une répression juridique de plus en plus importante qui rend le "raciste" plus méfiant et plus "caché", tout au contraire ;)... les lois françaises protégeant déjà leurs victimes, il suffit de les faire appliquer et non de les multiplier à l'infini et de les durcir (surtout qu'elles aussi feront plus leur office pour augmenter le nombre de "racistes" en France, tout en étant pas plus appliquées => cercle vicieux)...
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