mardi 10 décembre 2019

Le "spoofing" ou le "vol de numéro"

En juillet 2018 l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) signalait, entre autre, que certaines entreprises étaient victimes d'usurpation, c'est-à-dire que le numéro de téléphone de certains était "utilisé" hors de leur consentement. Je vous passe les détails sur le comment cela peut-il être possible : une simple recherche sur internet et vous découvrez plusieurs moyens connus qui vous expliquent le comment du pourquoi du parce que. Et on découvre que le n° spolié, dans une grande majorité des cas, a été confié par son "propriétaire" pour effectuer, en son nom, des communications commerciales et qu'à la fin de la période des dites communications, le "propriétaire" n'a pas "récupéré" tous ses droits sur son numéro et que le "chargé de sa communication" l'utilise ensuite à des fins "personnelles" ou "faussement commerciales". Depuis que l'ARCEP a mis quelques "points sur les I" des associations de consommateurs ont expliqué à nous tous, les vides juridiques français permettant ces vols de numéros, comment s'en prémunir, etc. Là, de ce côté là, on peut croire que tout a été fait.

Toutefois on constate que certains fournisseurs de numéro fournissent à leur client, non seulement une ligne, mais aussi un logiciel leur permettant d'appeler via un n° qui n'est pas le leur... comment se fait-il que les dits fournisseurs, qui ont signé un accord avec l'ARCEP, puissent, en toute impunité, fournir à leurs clients ce style de service ???

D'autres, quand on leur rappelle qu'on refuse tout démarchage téléphonique, prétendent que ce numéro est un numéro qui n'a jamais été "en service" et donc qu'il fait l'objet d'un "spoofing" si on reçoit des appels émanant du dit-numéro... Ouaip ! à voir... il faudrait qu'ils expliquent comment un numéro qui n'a jamais été utilisé puisse l'être sans qu'ils en soient, eux le fournisseur, averti ? Qu'ils expliquent comment on peut téléphoner à leur frais sans qu'il ne le sache ! là, je suis preneuse de la procédure à suivre ;) mdrrr !!
En tout cas, si on parvient à leur voler un n° sans qu'ils ne soient avertis, sans qu'ils ne s'arment pour empêcher un nouveau "vol" (ils prétendent qu'ils mettent le dit-numéro en quarantaine ;)...), sans qu'ils ne cherchent à savoir qui est le voleur, cela invite le consommateur à ne jamais conclure le moindre accord entre eux et lui et cela pour la sécurité du dit consommateur concernant ses communications...

Faut-il que je dise quels sont les fournisseurs concernés afin de les obliger à agir contre ces prétendus voleurs ???

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire