Bon,
certains font comme moi quand ils lisent dans la même phrase et/ou
sur la même ligne « Facebook » et « protection des
données personnelles », ils s’étranglent de rire ou tentent
de taire le dit-rire qui les submerge subitement car nous n’ignorons
pas qu’il s’agit là d’un bel exemple d’« opposition »
aussi sûrement que l’ombre est l’opposé de la lumière, que le
froid est l’opposé de la chaleur… et font comme tous ceux qui ne
parviennent plus du tout à comprendre : ceux qui avant l’arrivée
d’internet dans toutes les chaumières françaises prétendaient
vouloir empêcher la population française d’être cataloguée dans
des systèmes informatiques accessibles aux membres de l'administration française et qui, aujourd’hui,
remplissent très consciencieusement toutes les cases dans leur
profil Facebook et/ou autres réseaux sociaux… (cherchez
l’erreur !)… le Français est ainsi fait : plein de
contradictions !! (d’ailleurs certains étrangers prétendent
que cela se remarque même dans nos règles de grammaire - cf tous
les « sauf » ;))
Comme
cela a été repris encore par la presse il n’y a pas si longtemps,
Facebook, afin de satisfaire aux demandes, a averti ses usagers qu’il
avait fait le ménage parmi les applications et en avait supprimé
plusieurs centaines car elles refusaient de répondre à cette simple
question, d’après les dires de Facebook, concernant « l’avenir »
des données qu’elles récoltaient via les comptes des
utilisateurs.
J’avoue.
Sur le papier cela fait hyper chouette et permet même de commencer à
rêver à un monde où l’on serait moins espionné et où l’on
pourrait naviguer sur la toile sans être épié à chaque clic…
oui, oui… rêver… hélas ! cela ne restera qu’un rêve
car :
Il
faudra un jour que je soigne ma curiosité… parce que… ben… mea
culpa : je n’ai pas résisté à aller vérifier ça et ça me
trottait tellement dans la tête qu’un soir, allez hop ! je me
connecte sur Facebook, j’ouvre la première application venue et…
Je
constate déjà qu’il était devenu impossible de paramétrer ce à
quoi l’application avait le droit d’accéder… je lis les
conditions et dans celles-ci je découvre que la dite application
aura accès à tout, aussi bien ce que je mets en public que ce que
j’ai mis en personnel (les informations utilisées pour l’ouverture
de mon compte)… oui… bien… c’est ça participer à la
protection des données personnelles chez Facebook ???
Je
ferme, je vais sur une autre… dans les conditions impossibles de
savoir exactement quelles sont les données qu’elle allait récolter
et ce qu’elle allait en faire… Facebook garde donc tout pour lui
et n’exige donc pas de partager ces informations-là avec
l’utilisateur qui est obligé de croire tout le monde sur
parole ??? c’est très clair que là, fatalement, toutes nos
données personnelles nous sont volées à nouveau...
Parmi
mes contacts, je constate que nombreux sont ceux qui « jouent »
avec l’application Nametest,
je décide donc, pour celle-là, de pousser ma p’tite étude plus
loin… Petite parenthèse : à ceux qui tomberaient
par le plus grand des hasards sur les informations que j’ai
communiquées à la dite application : je ne me prénomme pas
Elizabeth, je ne suis pas née le 20 mars, je trouve laid les bijoux
que j’ai « choisis », etc. oui, j’ai fourni des
fausses informations dans chaque case.
D’abord, comme toutes les applications sur Facebook actuellement,
il est impossible de décider quelles informations tirées de notre
compte l’application pourra avoir accès (et comme elle l’a
signalé dans les « conditions », elle pique tout, mais
réellement tout)… cette
application ayant tous les renseignements désirés, et aussi ceux
issus de la messagerie instantanée ;)… cela procure à
l’utilisateur l’impression que, par exemple, à la question « qui
vous êtes » la réponse est véritable… quand on constate, à
plusieurs reprises, des informations qui sonnent « vraies »
et quand on oublie que la dite-application a accès à tout
le contenu de notre compte,
c’est là où nous devenons les
plus « manipulables »
et que nous sommes prédisposés
à croire tout ce qu’on lit… et c’est ainsi que l’on se met à
être soupçonneux (surtout quand l’application utilise, en même
temps, les faux renseignements que nous avons communiqués pour
éviter les dégâts en pensant qu’ainsi nous aurions toujours à
l’esprit qu’il s’agit là du
résultat d’une collecte de fausses informations et
que nous sommes protégés)…
j’avoue que lorsque je suis sortie de cette application, si j’avais
rencontré un de mes contacts, il aurait subi, sans en comprendre les
raisons, les conséquences de tout cette manipulation à laquelle
j’avais fait face,
car oui, ce jour-là j’étais sous l’emprise de la manipulation
mentale mis en place par Nametest
et il m’a fallu quelques jours pour redevenir Sab à nouveau. Une
chance que je n’ai pas rencontré un seul de mes contacts ces
jours-là, hein ? mdrr !! bon, ceci dit, je n’ignore pas
et le comprends parfaitement que certains m’ayant eu au téléphone
ou par courriel ont été « étonné » de mes réactions
(on va dire ça comme ça ;) Restez
sympa, merci, mdrr !!).
Ceci dit, une chance que
j’étais consciente encore par ce qui arrivait, parce que si
j’avais continué et/ou le lendemain et/ou les jours suivants à
« jouer » avec cette application, je serais devenue
totalement paranoïaque, soupçonneuse (surtout envers les personnes
que j’aime le plus, même
si elles n’avaient pas de
compte Facebook)
et certainement
d’autres choses que je n’imagine pas. Et
j’avoue que c’est la première fois qu’une tentative de
manipulation mentale a bien failli fonctionner sur moi… mais que
les manipulateurs se rassurent, une Sab avertie en vaut 2… et
contrairement à beaucoup : Sab n’oublie jamais ses
expériences personnelles, surtout marquante comme celle-ci ;)…
afin d’éviter de faire 2 fois la même erreur…
Donc
sortie de là… je reprends mes petits tests et certains ont dû
être étonnés de voir apparaître sur mon mur de l’humour « à
l’anglaise » accompagné de statut plus ou moins loufoque car
faux ;)… pourquoi ? tout simplement il fallait des
« humeurs » sur mon mur… là, les applications testées,
certes, tentaient de piquer, elles aussi, le plus d’informations de
mon profil, mais bon, sans faire autant de dégâts psychologiques
que Nametest. Et parmi
certaines, j’apprends via les « conditions » que
Facebook demande aux dites applications de lui révéler ce qu’elles
auront appris (en supplément) de l’utilisateur… tiens, tiens,
tiens… ainsi donc
Facebook tente de collecter, dans notre dos, des informations que
nous n’avons pas mis sur notre compte ???
Et
dans la foulée je m’aperçois que Facebook veut, d’un coup d’un
seul, que je vérifie les données inscrites sur mon profil pour y
faire des « mises à jour » ;)… cherchez
l’erreur ! mdrrr !! comme quoi Nametest
a bien fait son rapport à Facebook ;)… mdrrr !
Nous
pouvons donc conclure que grâce à la nouvelle politique de
Facebook, nos données personnelles sont mises plus en danger
qu’elles ne l’étaient il y a encore moins d’un an car,
maintenant, en plus, l’utilisateur n’a plus la main sur ce qu’il accepte
de communiquer et sur ce qu’il refuse...
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